Quel lien entre l’étude de l’hébreu et l’église Saint-François de Sales?
Un jour, j’ai eu envie d’entrer dans l’église Saint François de Sales à Paris. J’étais déjà en train de me consacrer à l’étude de l’hébreu, mais je n’avais pas encore vraiment quitté l’Eglise. Je poursuivais toujours mes recherches personnelles. Je suis entrée, mais n’ai pas osé aborder son prêtre alors en office. Il était en train de confesser, mais je n’ai pas attendu mon tour. Je suis sortie. Qu’est-ce que cette église avait de particulier, en somme?
L’abbé Jean Carmignac et l’étude de l’hébreu
C’était l’église de Jean Carmignac. De l’abbé Jean Carmignac, bibliste, hellénisant, hébraïsant, grand chercheur devant l’Eternel, auteur de « La naissance des Evangiles Synoptiques » dont je vous parlerai le moment venu.
Cette occasion ratée de le rencontrer vivant (il est mort peu de temps après) ne m’a pas empêchée de continuer mes recherches sur les Evangiles, dans le texte.
L’hébreu et la Tradition hébraïque dans les Evangiles
En somme, on ne peut guère lire les Evangiles sans connaître l’hébreu, l’hébreu moderne s’entend, mais l’hébreu biblique aussi, sans parler de la Tradition hébraïque qui fut le terreau dont s’est nourri Jésus pour son enseignement. Ce serait dommage de se contenter d’une traduction, fût-elle la traduction en grec, la Koinè. Selon l’abbé Jean Carmignac, le grec des Evangiles reflète l’hébreu et ses expressions, sa manière de s’exprimer. J’en parlerai très prochainement.
« Traduire, c’est trahir », dit-on
Dans deux semaines, je vous donnerai un exemple probant sur la nécessité de bien connaître la Tradition hébraïque pour une meilleure lecture des Evangiles. Alors…
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