Sur les traces de Jésus avec les Petites sœurs de Bethléem
Aujourd’hui j’ai envie de te faire part de mon pèlerinage en Israël, fin octobre 1982. Je sais, ça date, mais c’est le seul que j’aie jamais fait en tant que catholique qui commence à étudier l’hébreu et parallèlement, je découvre tout un monde que je voyais comme une masse unie et uniforme, qui ne m’avait jamais interpellée auparavant: le judaïsme.
Et ce n’était pas un pèlerinage comme les autres: c’était un pèlerinage organisé par les Petites sœurs de Bethléem, une congrégation de moniales fondée en 1950, à laquelle je pensais me rattacher en tant que moniale.
Je raconterai peut-être cette aventure plus tard. Si vous le désirez, dites-le moi en commentaire.
Sur les pas de Jésus: Une géographie variable ?
Pour l’instant retour à mon pèlerinage: nous avons fait le tour des site chrétiens, de la basilique de Nazareth à celle de la Nativité à Bethléem, en passant par Jérusalem, le mont du Temple, l’église de toutes les Nations… sans compter plusieurs jours dans le désert, à la suite de Jean le Baptiste et de Jésus qui y a passé quarante jours en jeûnant avant d’être tenté par « le diable ».
Toujours un seul leitmotiv: on n’est pas sûr que Jésus ou quiconque de sa famille ou de ses proches soit passé par là… C’est-à-dire que la géographie des voyages de Jésus à travers la Galilée n’est pas fiable, vraiment. Cela pose question. N’y a-t-il vraiment aucun souvenir du passage de Jésus en Galilée? Tout n’est que supposition. Ce n’est pas la visite de la synagogue de Nazareth qui date du IVe siècle qui balayera ce sentiment que tout repose sur du flou.
Sur la route de Jérusalem
On peut considérer que seule, la ville de Jérusalem, le mont du Temple, est un lieu fiable, là où Jésus a pu passer et enseigner. Evidemment, c’est le Mont du Temple qui a beaucoup changé. Jésus pleurerait-il sur la destruction du Temple, lui qui l’avait prédite?
Peut-être le saura-t-on, le jour où Jésus (re)viendra, peut-être dans une synagogue d’Israël? Les synagogues sont réputées être « Un peu du Temple ». Il n’aurait que peu de problèmes pour comprendre l’hébreu d’Israël, l’hébreu moderne.
A bientôt Israël, la Judée et Jérusalem…
Pourtant, Jérusalem, ce voyage m’a vraiment très impressionnée. Mais cette fois-ci, je n’avais que très peu de contacts avec des Israéliens, et cela me manquait. Je suis restée sur ma faim de savoir, de comprendre. Cela m’a donné l’envie de revenir, trois ans plus tard, aux cours d’été de l’université de Jérusalem.
Mais je raconterai tout cela une autre fois…